Sunday, May 25, 2008

A whole week flew by - - Une semaine déjà partie !

en français après la version anglaise, sous le trait

It's Sunday. I can't believe it. The week just flew by. Of course Sunday was lost in travel and we got back to Paris early Monday morning. Paul went straight to the office and I went straight to the hospital to have the catheter changed. I ended up having to wait quite a bit, so I did not go home afterwards, but went straight to the FIAP - Jean Monnet, near Denfert-Rochereau, where the STC France general assembly meeting was scheduled for the evening. That gave me the time to space out and actually prepare my treasurer's report. I hardly remember the meeting at all. Going home, I almost got on the wrong R.E.R. and then, on the right one, I almost slept past my stop!
Tuesday, I mowed the lawn. Anne hadn't touched it in the five weeks we were gone. Not her fault - it rained a bit. I could see that from the grass, which was high enough to be spreading fresh seed. That and the laundry.
The rest of the week just slipped by so fast. Met the new neighbors across the street. Met the new babies next door. They are adorable. Born just the day before we left on our trip. Paul and I got to babysit yesterday for a couple of hours. The French tax declarations are ready - just have to log on and get that over with. I even managed to do the I.S.F. declaration (that's for the annual estate tax) but will wait until the very last minute to send that in, since it has to go with a check.
Paul and I had dinner with Laurent's parents to bring them up to date and show them pictures of Emma and Laurent. A pleasant evening at the neighborhood Moroccan restaurant.
I got a note from the lawyer handling the estate business in the States asking me to sign a document and send it back. It looks like that is close to closing. I may be going to the States this summer, again. Erica is organizing a little get-together of some of us orchestra members from high school - nothing big, just 5 or 6 of us. I'd like to go - see Barbara, Bonnie, Gail, Erica and whoever else can make it. That's going to be in mid-August. I have to be back here before the end of the month, when Ken and Sandy are due to arrive. So, I'd like to drop in on the family in Pittsburgh closer to the beginning of the month. I guess that is going to be a project for next week - see if such a trip is doable. Another thing I should do is go over the posts I put up while we were away and add links, edit, correct my French. Just thinking of that has taken all the steam out of me. Better do a French update before I stop completely!
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Une semaine déjà passée. Les vacances sont loins déjà. J'ai vu pas mal d'erreurs à corriger dans mes postes alors je vais essayer de les corriger et aussi de rajouter des liens et des étiquettes. (C'est le moment de m'envoyer vos remarques et corrections !)
La semaine à été pleine d'activité - Paul a repris le chemin du bureau et je n'ai pas chômé de mon côté. J'ai préparé la déclaration d'impôts; il ne reste plus que me logger sur le site.
On a fait la connaissance des bébés à côté - à croquer. On a eu le plaisir de les garder une heure ou deux hier pour permettre au parents d'accompagner l'ainé à la présentation de l'école maternelle.
On a dîné avec les parents de Laurent, histoire de les mettre à jour et monter les photos, car ils ont aussi peu de communication avec lui que nous avec Emma.
Et là, il est déjà dimanche. Mais où est passé cette semaine ?

Sunday, May 18, 2008

Sydney - v.f.

Tout d'abord, Emma et Laurent vont bien – très bien. Lui, il est entre boulots en ce moment tandis qu'elle continue chez Rockpool, un restaurant de poissons au "Rocks", l'endroit de la fondation de Sydney.

On est arrivé le jeudi, tôt dans la soirée. Nous avons pris une navette de l'aéroport à l'hôtel, mais je ne recommande pas ce service. On était les seuls passagers pour un Travelodge et je sais que j'ai spécifié le "Travelodge Wynyard" et que le chauffeur l'a répété, mais il nous a déposé à un autre et on l'a découvert une fois arrivé à la réception! Il a fallu prendre un taxi jusqu'au bon – pour à peu près autant que le prix de la navette à deux. Ça n'a servi à rien de se plaindre du service car au numéro d'appel, ce sont trois services qui répondent. Donc, si vous venez à Sydney, prenez le train!

Emma nous avait laissé une brochure à l'hôtel et un petit mot nous fixant rendez-vous aux jardins chinois à Darling Harbour le lendemain. Cela nous a permis de découvrir Darling Harbour le lendemain. C'est, en fait, comme un grand parc d'attractions ; il s'y trouve un grand aquarium, un parc zoologique, un cinéma IMAX, le musée de science, le musée maritime, un casino, et beaucoup de restaurants. Mais on peut aussi s'assoir et regarder le monde passer. On s'est baladé pour finir déjeuner aux quais de King Street Wharf. Ensuite on a marché encore pour arriver jusqu'aux Rocks et le quai central du port de Sydney, autour de l'opéra, dans les jardins botanique, ou Emma et Laurent nous ont quittés et nous avons poursuivis jusqu'à la bibliothèque d'état de NSW (New South Wales), qui contient aussi les archives d'état. Il y a une intéressante exhibition de photo-journalisme. C'était une grande journée de marche et nous sommes retournés à l'hôtel.

Le samedi matin, Emma et Laurent sont venus nous chercher avec la voiture d'Ashley. On a déposé nos affaires chez eux (où nous somme resté quelques nuit avant de regagner l'hôtel et eux, ils vont chez Ashley) et puis nous sommes partis vers les Blue Mountains.

Les Blue Mountains ne sont qu'à quelques heures de la ville. Bleu à cause des gouttelettes d'eucalyptus dans l'air. C'est la grande excursion d'échapper des gens de Sydney et étant donnée que c'était le week-end de la fête des mères, ils y avait pas mal de monde. On s'est arrêté à Echo Point, où on a une magnifique vue du canyon – pas comme le Grand Canyon d'Arizona, mais beau quand même. Il ne manquait que les couleurs d'automne.

Le lendemain nous sommes partis ver le Hunter Valley, région viticole. Il a fallu un peu plus de temps que nous avions pensé prendre- peut-être à cause du chemin choisi dans les routes de montagne. C'était très beau – des montagnes, des vergers, des chevaux et, enfin, des vignes. Ce n'était pas comme les vignobles de Coonawarra (à perte de vue), mais plus tôt comme ceux en Europe. Ce qui a choqué (surtout Paul) était la commercialisation. Au centre des vignes se trouvaient des centres de dégustation et achat avec petit hôtellerie et restaurants. En France il y aurait eu simplement le château. Emma nous avait réservé une surprise – le Crown Plaza – et, surtout après la nuit précédente (mieux vaut ne pas en parler), nous apprécions beaucoup cette surprise. Au diner, nous avons bu un vin bio (et bio-dynamique) de Macquariedale. Il était très bon – un peu comme un Bordeaux avec un petit goût de cerise. Lundi, nous sommes partis à la recherche des vins de Macquariedale, mais ceux qu'on a goûtés n'étaient pas aussi bien.

Après un long pause déjeuner, nous nous dirigions vers Sydney sans se presser, sur des petites routes. On est arrivé en ville par le fameux pont avant le coucher du soleil. Emma et Laurent nous ont laissés à l'appartement après nous avoir montrer où se trouvaient les magasins, où prendre le bus et ainsi de suite. Leur studio est au premier, mais c'est tout comme un r.d.c. en raison du jardin. Ils ont même une assez grande terrace entourée de palmiers. Au vrai r.d.c. se trouve le garage et des boutiques à louer. C'est un bel appartement avec une cuisine "américaine" à droite de la porte d'entrée et le "salon" à gauche. Ils ont la place pour deux canapés et une grande table basse et même une télévision dans une moitié et leur lits et tables de chevet dans l'autre avec la salle de douche sur la droite derrière la cuisine. C'est un plan très bien fait. La plupart des meubles et électo-ménager consiste en choses trouvés. C'est très confortable, quoi que les canapés ne sont pas idéals pour la génération +50 ans.

Mardi nous sommes sortis à la découverte. Maintenant nous avons épuisé les musées (et nous mêmes) et nous connaissons George Street de haut en bas et de bas en haut, à pied et en bus. Emma et Laurent habitent à quelques pâtés de maison de Broadway, qui devient George Street à la gare Central et continu jusqu'aux Rocks et le port. Ça doit faire un peu plus de 4 km de chez eux jusqu'au bout. On y traverse le quartier chinois, le quartier des banques, les grands magasins et centres commerciaux ordinaires et de luxe, et au bout, la grande attraction touristique, l'opéra. C'est le péninsule principal, le CBD (central business district).

Pas loin de la se trouve Watson's Bay, en face de Manly (une des grandes plages); c'est à l'entrée du port. En tant qu'entrée, le bout du péninsule était militaire jusqu'à tout récemment et restait assez sauvage. Maintenant c'est un parc national – très beau, avec des vues magnifiques de falaises du côté du pacifique et Sydney au loin, du côté de la baie. On a pris le bus pour y aller et le bus traverse de très chic quartiers avec des perspectives qui doivent valoir très, très cher. Chaque baie a sa marina et ses belles maisons sur les collines. Watson's Bay, étant à la fin de la série, doit être la plus exclusive. C'est minuscule. C'est la fin de la ligne pour le bus aussi. En sortant du bus, il y a le parc national d'un côté et un parc de ville de l'autre, qui descend jusqu'au ferry. Là se trouve deux restaurants : un fast food à base de poisson ou un vrai restaurant à base de poisson, tous les deux appartenant à la famille Doyle. Nous avons pris l'option restaurant sur la petite plage. C'est inimaginable : petite plage avec un restaurant et une vue incroyable sur Sydney. Autour de la marina, il y avait de très belles maisons. On a prit le ferry pour regagner le Circular Quay, la quai centrale entre l'opéra et les rochers. Le trajet en ferry n'a pris que quelque minutes ! On a eu le temps de finir notre visite au MCA (Museum of Contemporary Art) où il y a une exposition de peintures aborigènes sur écorce d'arbre – très bien – et prendre une pause café avec Emma, qui travaillait toute la journée, avant de regagner l'appartement à pied !

Dernier jour – un bon déjeuner en compagnie de Ashley et son ami, Stu, à Potts Point au Yellow Bistro. Encore un remerciement à eux pour le week-end à la montagne et pour avoir hébergé Emma et Laurent pour nous laisser le studio.

A l'aéroport de Hong Kong, en correspondance.

Sydney

First of all, Emma and Laurent are great. He's in between jobs and she's continuing at Rockpool, a fish restaurant at "the Rocks", the landing site for the establishment of Sydney.

We got into town on Thursday, early evening and made our own way to the hotel. Seemed an easy thing to do – just take the shuttle to the hotel. Except the driver left us off at the wrong hotel. I know I said "Travelodge Wynyard" because I had no way of knowing the other Travelodge names. And we were the only passengers on the bus going to a Travelodge, so when he stopped at the Travelodge and I heard "Travelodge Wynyard", we got off. It was the Travelodge Wentworth. We had to catch a taxi to take us to the "Wynyard" and that cost us almost as much as the shuttle. When I called the shuttle service to complain, the guy said it was a number for three services and he couldn't know which one was so lousy, blah, blah, blah. So, if you are coming to Sydney, beware the shuttle service to in-town hotels. It turns out, the Travelodge Wynyard is near the Wynyard train station, which has service to the airport. Would have been easier and certainly cheaper!

Emma had left us a brochure at the hotel and a note to meet them the next day at the Chinese Gardens. This gave us a chance to discover the Darling Harbour area. It's like a big attraction park; it's got a giant aquarium, a wildlife zoo, an IMAX cinema, the science museum, the maritime museum, a casino, and lots of restaurants. But you can also just sit and relax. We walked down to King Street Wharf and had lunch, then walked some more, to the Rocks and the Sydney harbor area, around the opera and into the Botanical Gardens, where Emma and Laurent left us and we made our way to the NSW state library, which is also an archive center and where they have a photo exhibition on of recent photo-journalism – interesting. That was a lot of walking, so we ended the day there and made our way back to the hotel.

On Saturday morning, Emma and Laurent picked us up in Ashley's car. We dropped our stuff off at their apartment (where we are staying until the very last night, when we return to the hotel, and they are staying at Ashley's) and then headed off to the Blue Mountains.

The Blue Mountains are just a couple of hours from the city. The "blue" comes from the eucalyptus fumes the trees give off. They are a great get-away for the people of Sydney and, it being Mothers' Day weekend, there were quite a lot of families enjoying a get-away. At Echo Point, there's a view of a very large canyon – much like the Grand Canyon of Pennsylvania, except you didn't have all the magnificent fall colors. Still, it's a beautiful view. We stayed in a fairly decrepit motel from the '60s – expensive and no view. Had a great dinner at an Italian restaurant not too far away. And set off for Hunter Valley the next morning. (In spite of it being Sunday, our motel finished breakfast at 9:00 and set check-out for 10, so we didn't even get a late sleep-in.)

Actually, it took longer than we thought to get to Hunter Valley. I think it's because we stuck to the small winding roads in the mountains. It was certainly beautiful. And on the Hunter Valley side of the mountains we went through fruit orchards and horse farms. It reminded us very much of West Virginia or the Carolinas. As we came further down the mountain, we started seeing more vineyards – not the enormous vineyards of Coonawarra, but more European-sized plantings. What is really strange is that in the center of these vineyards, the center of each label or a group of labels, there is a whole commercial complex (tasting, of course, but also some accommodation, restaurant, and shop with cheese and other refined groceries to go with the wine) replacing the chateau we'd see in France. Emma had reserved a surprise for us – the Crown Plaza – in Hunter Valley and. Especially after the previous night's stay, we really appreciated it. At dinner, we had a local Macquariedale organic (and bio-dynamic) wine, which was very good (like a mellow Bordeaux with a hint of cherry), so on Monday, we set out to find the center which showcased the Macquariedale wines. It was at the Hunter Resort, but what we tasted there was not as good as what we had had at the restaurant, so we tasted some others and Emma and Laurent bought a couple of bottles for themselves and Ashley.

After lunch, we headed back to Sydney. No rush, so we were still on the small roads. We made it back to the city just before sunset – over the famous bridge and back to the apartment. Emma and Laurent showed us where they shopped, where to get the bus and so on. Their studio is on the first floor, but is more like the ground floor, because that is where the garden is and they have a terrace surrounded by palm trees. The real ground floor is the garage and, on the Cleveland St. side, empty commercial space. It's a nice studio with an open kitchen to the right of the door as you come in and the living area to the left. They have room for two sofas, a coffee table, and even a TV in one half and their bed and bedside tables in the other, with the bathroom on the right, behind the kitchen. Very efficiently laid out. And most of the furnishings are things they picked up and put together! It's quite comfortable (but the sofas are not ideal for the over-50s).

On Tuesday, we set out on our own to discover the city. By now, we've exhausted the museums (and ourselves) and we know George Street by heart – on foot and by bus. Emma and Laurent live a couple of blocks from Broadway. Broadway turns into George Street at Central Station and goes all the way up to the Rocks and the harbor. It's probably a little over 4 km from their place to the end. In that space, you go through Chinatown, the financial district, the main shopping and the luxury shopping districts, to end at the main tourist area, the harbor and the Opera. This is the main peninsula of Sydney, the CBD (central business district).

Not far away is Watson's Bay, a few peninsulas over, across from Manly, it is the entrance to the harbor. As such, until recently, it was a military base, so the tip of the peninsula was free of buildings and had been turned into a national park. It's beautiful, with beautiful views – cliffs on the Pacific side and Sydney in the distance on the harbor side. We took a bus to get there and went through some very expensive neighborhoods with some exquisite views. Each bay had its marina and hillside homes. Watson's Bay, being the end of the series, is probably the most exclusive. It's tiny. It's the end of the line for the bus, too. You get off – there's the national park on one side of you and a commons down to the wharf on the other. At the bottom of the hill, at the wharf, there are two restaurants – a fast food fish restaurant on the wharf and a regular fish restaurant with service on the beach. They both belong to the Doyle family. We chose the restaurant with service on the beach. So, you've got the beach at your feet and a spectacular view of Sydney in the distance. Around the marina, you can see some very nice homes, too. We caught the ferry back to Circular Quay, the main Sydney harbor stop between the Opera and the Rocks. The ferry ride back only took a few minutes! We had time to finish visiting the Aboriginal bark paintings at the MCA (Museum of Contemporary Art) and have a coffee break with Emma before walking all the way back to the apartment.

Last day – a fine lunch at Potts Point at the Yellow Bistro with Ashley and her partner, Stu. A big thanks to them for the car for the weekend in the mountains and for having Emma and Laurent so we could stay in the studio.

From Hong Kong, in transit.

Wednesday, May 7, 2008

Uluru (en français)

Cette fois-ci, ça va être plus près de la version originale, car je viens de l'écrire !

Avant de venir ici et après avoir vu tant de documentaires, nous pensions que nous serions peut-être un peu blasé au vu de Uluru (Ayers Rock). Eh bien, non, pas de tout. Comme tout le monde, on a pris des dizaines de photos qu'il va falloir trier pour ne garder que les meilleurs. A chaque tournant, à chaque changement d'ensoleillement, c'est différent.. Soit on bouge, soit on reste sur place, c'est toujours différent. La couleur dominante est le rouge, mais il y a des rainures noires et des trous qui casse la monotonie et laisse travailler l'imagination. A un endroit, il y a un bout de roche qui a glissé, laissant apparaître du gris et beige à l'intérieur et des coulures de rouge à la surface, comme si on avait tout peint et que le peinture se serait trouvé à cour de peinture.

Sur la route depuis Kings Canyon, il y a une autre montage solitaire, le Mont Connor, que nous avons, à première vu, mépris pour Uluru, tout en pensant que c'était drôlement gros pour être encore si loin (plus de 100km.). Une fois le mystère résolu au "point de vue Mt. Connor", nous sommes repartis et Uluru est bien visible de très loin. Cette fois-ci, par contre, on a bien reconnu la forme. Et aussi loin sur la droite est une autres formation qui ressemble à un tas d'œufs. Il s'agit de Kata Tjuta (Les Monts Olgas) et notre impression d'œufs n'était pas trop loin car cela correspond bien à l'histoire de la création locale selon les Anangu (Aborigènes, dans leur langue).

Il y a quelque chose dans ces histoires de création qui sont très similaires aux histoires de la création dans la tradition Navajo. Je me demande si quelqu'un aurait fait une étude comparative entre les histoires des aborigènes en Australie et le amérindiens.

Sur la route ici, nous avons vu des chameaux (dromadaires, pour être précis) qui mangeait dans les arbres. Nous savions qu'il y a des chameaux sauvage (On en a importé en Australie au milieu du 19è siècle et des échappés se sont multiplié. Ils sont environ 500 000.) et nous avions suspecté qu'ils étaient peut-être les animaux qui laissaient de si grosses traces de leur passage et en si grande quantité.

Nous avons aussi remarqué un arbre, que j'avais pris, à première vu, pour un pin. L'arbre mature ne ressemble pas à l'arbre jeune. Il commence sa vie comme une arbuste en forme de goupillon pour biberons – tout couvert de feuilles. Au fur et à mesure qu'il pousse, il continue à porter ses feuilles sur tout le tronc (des feuilles tellement fin et long que je les prenait pour des aiguilles de pin). C'est ce qui lui donne son apparence d'arbuste. Enfin, vers 4 ou 5 mètres de haut, il perd les feuilles vers le bas de son tronc et commence à former ses branches, mais c'est encore un arbre fin. Ensuite, à maturité, les branches prennent forme et les feuilles ne poussent qu'à leurs extrémités. C'est enfin un arbre, une espèce de chêne. Ce que je croyait être des pommes de pin sont, parait-il, des glands en bouquet.

Nous avons fait le tour d'Uluru et presque tout un tour autour de Kata Tjuta. Nous avons vu le coucher de soleil sur Uluru hier soir et le lever ce matin. Nous avons passés un bon moment au centre culturel, qui est très bien fait. Je sais que je comprends mieux les Anangu (Aborigènes). J'aurais voulu marcher un peu plus, mais ce n'est pas un bon jour pour moi, alors j'ai eu le temps d'écrire et de charger les photos sur la clé USB. Cet après-midi, repos et demain, Sydney, où on retrouve Emma et Laurent.

06-07/05/08 – Uluru

We thought, before coming, that, having seen so many documentaries about Uluru (Ayers Rock), we might be blasé. Well, no, not at all. We took dozens of pictures, just like everyone else (I'll try to keep only the good ones!) because at every turn, at every change in sunlight, it's different. So you can be moving around it and it changes or just standing in one spot and it changes. The dominant color is red, but there are black streaks running down and holes in the surface that break the uniformity and let you work your imagination. At one point, there's some rock that fell away, showing some gray and tan inside and reddish drips on the surface, as if the whole thing was painted and the painter ran out of rust color.

On the way from Kings Canyon, there's another solitary mountain, Mt. Connor, which at first, we mistook for Uluru, thinking that it was awfully big for such a distance (still more than 100 km to go). Once that matter was cleared up at Mt. Connor lookout, we continued on and Uluru is indeed visible from very far away. This time, however, we did recognize the shape better. And off to the side is another formation, which look like gigantic eggs. That's Kata Tjuta (The Olgas) and our impression of eggs was not too far off base because that is the local creation story.

Something about these creation stories – they are very similar to the Navajo creation stories. I wonder if anyone has done any comparative studies between Australian Aborigine and Native American stories.

On our way here we spotted some wild camels grazing. We knew there were wild camels and had even speculated that the large animals that left such large deposits along the roads might be camels. We also noticed that a tree, that I thought, at first, was a pine, looks very different when it is not yet a mature tree. It starts out as a bottle-brush-looking bush. As it grows taller, it continues to sprout leaves (they are so narrow and long, I mistook them for pine needles) all along its trunk. That gives it its tall bush appearance. Finally, at about 4-5 meters high, it loses the leaves on the lower trunk and starts forming branches at the top, but it's still a tall, narrow tree. Then, the branches become more hefty and leaves only grow at the extremities of them – finally a tree, an kind of oak, it seems. (What I took for pine cones are clustered acorns.)

We have now driven around Uluru and almost around Kata Tjuta. We took in the sunset last night and the sunrise this morning at Uluru. We have visited the cultural center, which is quite well organized. I know that I have a better understanding of the Anangu (Aborigines). I really would have liked to walk a bit more than we have, but today is not the day for me, so I have had time to write and load up some photos and we haven't had lunch yet. This afternoon, R&R. Tomorrow, we're off to Sydney and reunion with Emma and Laurent.

Tuesday, May 6, 2008

Encore un peu du voyage raconté en français

Maxence, Eléonore, Laure-Hélène, Maxime et Valentine : vous êtes tous invités à m'écrire pour me faire des remarques concernant mon orthographe et grammaire. Je fais autant pour vous en anglais alors c'est le moment de prendre votre revanche – gentiment !

Je me répète peut-être, mais ce que j'écris en français n'est pas forcément la même chose que j'ai écrite en anglais. Avec plus de recul, j'organise mes pensées autrement.

Kangaroo Island

Une vraie aventure. Levés à 5h30 pour être à l'heure au rendez-vous du bus peu après 6h. Et encore, on était les derniers à être pris. Les autres dans le bus se sont levés encore plus tôt ! Petit arrêt au terminal du bus pour chercher les passes pour le ferry à deux heures de route. Il était 10h le temps de traverser et trouver notre guide/chauffeur. Petit groupe: nous deux, un jeune danois et le guide.

Kangaroo Island fut découvert par Matthew Flinders juste avant le français, Nicolas Baudin. Son équipage crevait de faim et comme il n'y avait pas de fumer (donc pas d'aborigènes), il a osé atterrir. Comme il a trouvé plein de viande, il a nommé l'ile en conséquence. Il a rencontré Baudin quelques semaines plus tard et lui a recommandé l'arrêt pour ravitaillement, ce qui explique pourquoi il y a beaucoup de noms français aussi sur les points de l'île. En tout cas, mise à part l'abondance de kangaroo, Flinders n'a pas trouvé les perspectives de l'île très prometteuses – d'où le nom de Pospect Hill, une très haute dune de sable d'où on voit assez de l'ile pour s'apercevoir qu'elle n'est pas bonne pour l'agriculture.

Il y a pleins d'anecdotes, comme celle du touriste qui s'est éloigné de son groupe et dont les restes ont été enfin trouvées deux ans plus tard (identifiées par sa montre). On a nommé un très joli lagon en sa mémoire.

Il y a une distillerie d'eucalyptus. Autrefois c'était la grande industrie de l'île qui a disparue vers le milieu du 20è siècle. Cette ferme en difficulté à cause de la sécheresse la ré découverte dans les années 90. Une odeur de Vicks domine. Ces fermiers ont, en ce moment, un "joey", un petit kangourou qu'ils élèvent depuis que la mère fut fauchée par une voiture. Millie, ce petit, a environ un an maintenant.

Au choses sérieuses – à commencer par les koalas. On en a vu dans un endroit qu'ils apprécient – six ou sept, mais tellement haut dans les arbres que nous étions content d'avoir pu photographier celui de l'autre jour qui était tout près et qui bougeait. Je deviens assez bonne pour les trouver. On a poursuivi en rendant visite aux lions de mer, sur leur plage de repos. Les lions de mer passe trois jours en mer à manger et trois jours sur la plage à dormir. C'est aussi sur la plage que les "pups" (les chiots – en effet, ils sont apparentés aux chien !) peuvent téter. Quand leur mères sont en mer, les petits restent sur la plage. Il semblerait qu'ils n'ont pas de prédateurs et ils sont en sécurité pendant les trois jours..

L'île, c'est du sable. Il y a un endroit qui s'appelle "Little Sahara" – de grandes dunes de sable très fin et très blanc. On fait du snowboard sur les dunes.

En décembre dernier, il n'y a que 5 mois, il y a eu une grande incendie qui à dévasté 20 pour cent de île. On le voit partout. Mais en regardant au niveau de la terre, on voit beaucoup de verdure. Ce sont des arbres "mallee". Le tronc est sous terre. Quand les branches brulent, l'arbre fait repousser de nouvelles branches tout de suite. On en a vu dans les Grampians aussi. C'est assez spectaculaire.

Le soir, après le diner on s'est promené pour voir les animaux nocturnes : kangourous, wallabies, opossums. Et on a pu admirer le ciel – pas de lumière urbaine pour gêner. Que des étoiles !

Le parc national de Flinders Chase a été entièrement brulé par l'incendie de décembre. D'ailleurs, ils viennent de rouvrir l'accès. La régénération est évident partout – les arbres "mallee", les grands arbres couverts de feuilles partout et les "yaccas", une plante grasse, qui ne fleurissent qu'après une grande détresse sont en fleur.

En plus de la faune et la flore, il y a la géologie. On s'est arrêté un moment à "Remarkable Rocks" et ils étaient tout à fait remarquable. A l'époque où le niveau de la terre était bien plus élevé, il y a des millions d'années, un volcan a commencé son percé mais s'est arrêté avant de percer et d'exploser. A ce stade, c'était de la granite à l'état magmatique (en exposons, ce serait transformé en autre roche) et il a formé une dôme à plusieurs couche. Dans le magma étaient des roches plus lourde que le granite. Avec le temps et l'érosion, la dôme s'est pelé; les roches plus lourdes sont tombés en laissant des formes parfaites dans le granite au dessus; et les des grosses roches de granites sont exposé à notre vue. J'ai pris les photos des fiches explicatives pour ceux qui feraient des exposés !

Au Cap de Couderic (un des endroits nommé par Nicolas Baudin) ils ont construit un phare en 1906. Il y avait le responsable du phare et ses deux assistants et leurs familles. Ils étaient ravitaillés tous les 3 mois. Pour hisser le ravitaillement, ils on creusé une tranché dans la falaise – on le voit très bien. La route n'a été percée que dans les années 1940. Notre guide nous a expliqué pourquoi les tenanciers de phares devenait fous. Ce n'était pas seulement à cause de la solitude; c'était aussi dû à l'utilisation de mercure dans le fonctionnement du phare. Même les membres des familles auraient été intoxiqués par le mercure. Il y a une expression en anglais : "mad as a hatter" (aussi on retrouve le "Madhatter" dans Alice au pays du merveille) qui vient du fait que les chapeliers utilisait le mercure pour former les chapeaux.

Sur les rochers sous la phare se trouve une colonie de phoques à pelisse de Nouvelle Zélande. (Je ne vais pas rentrer dans la différence entre les lions de mer et les phoques.) Ces phoques ont été chassés jusqu'à leur quasi extinction, mais sont en train de bien revenir. Les lions de mer que nous avons vu la veille étaient bien en vue sur la plage ; ces phoques ont une peau brun foncé et ils se reposent sur des pierres brun foncé – donc difficile à voir.

On a bien vu la forêt de l'intérieur pendant une promenade vers la rivière (bon, fleuve pour les puristes). Il y a encore peu d'eau. Ce qui était encore remarquable était la ré génération de la forêt. Et c'était suivi d'une autre promenade sur une plage à sable fin et très blanc. De loin on aurait dit une plage d'une île tropicale à l'eau transparente et chaude. Transparente, oui; chaude, certainement pas.

Cette île a aussi une grotte à visiter. C'est une grotte sèche, donc on a des stalactites et des stalagmites et une formation unique au grottes sèches : des helico... (quand je trouverai un accès à l'Internet où j'ai un peu de temps devant moi, je chercherai le mot). Ils démarrent comme stalactites mais, n'ayant pas assez d'eau pour continuer à "goutter", ils se dessèchent à l'arrivée de l'eau de nouveau, ils croissent par l'action capillaire qui fait remonter ou étendre à l'horizontale la poussée de la formation.

L'outback

Alice Springs, surtout un samedi, n'était pas d'un grand intérêt pour nous. Peut-être pour des plus jeunes, mais pour nous, c'était surtout une journée de repos.

Cela dit, le vol depuis Adélaïde était très intéressant. On dit que les peintures des aborigènes sont en fait de la cartographie du terrain, comme si on regardait d'en haut. Eh bien, on peut le voir depuis l'avion. Les collines sont très foncés, les sources d'eau, lacs et rivières à secs sont très clairs. Le reste est rouge. Chaque arbre se détache en point (noir depuis le ciel). On voit des points isolés et des points très rapprochés, si bien qu'on devine la course des rivières par la densité des points. Vu du ciel, le système d'une rivière avec ses tributaires ressemble lui-même à un arbre. De temps en temps on voit des points d'eau qui réfléchissent la lumière.

Pour ceux qui sont ornithologues parmi vous, jetez un coup d'œil sur les photos (j'annoncerai quand je télécharge le lot suivant). Ils sont très colorés mais je ne sais pas ce qu'ils sont. Aidez-moi.

Nous avons quittés Alice Springs à bord de notre 4x4 pour aller vers Uluru (Ayers Rock). Après la désolation (même si la ré génération est spectaculaire) des forêts incendiés des Grapians et Kangaroo Island et la terre surexploitée des élevages, ici c'est luxuriant. Bien sur il y a des indices d'incendies dans le passé, mais pas sur une si vaste térritoire. Les arbres mallee ont presque atteint leur taille normale. Il y a des "red gums" (eucalyptus) partout et en bonne santé. Il y a beaucoup de variétés d'herbes et des arbustes qui recouvrent la terre. Tout est vert – depuis le vert des nouvelle pousses, le gris-vert plus vieux couvert de poussière, au vert bruni de la fin de saison. Il y a aussi des termitières bien hautes est visible depuis la route et des courges qui poussent aussi le long de la route. (Ces melons sont soit toxiques soit simplement immangeables, selon qui vous le raconte.)

En route vers Glen Helen (première nuit de halte), nous nous sommes arrêté à Simpsons Gap, encore tout près de Alice Springs. On s'est promené le long d'un lit de rivière à sec – que du sable clair. Les roches tout autour sont rouge – toutes sortes de rouge. Le lit de la rivière était vraiment très sec, pourtant, des animaux (sans doute des wallabies) avaient creusé à peine et avaient fait remonter de l'eau. Un photographe se mettait en place pour prendre des photos de sa modèle installée sur les rochers. Il lui a fait remarqué qu'il y avait un wallaby sur un rocher derrière – erreur de sa part, car nous et les autres touristes se sont mis à chercher le wallaby et lui, était prêt de prendre ses photos et demandait au modèle d'enlever son t-shirt. Heureusement, nous, les touristes ne s'intéressait vraiment qu'au wallaby. Le gap se termine en gorge étroite avec une accumulation d'eau en permanence avec une végétation remarquablement vert. Au retour on a vu qu'il y avait, en fait, trois wallabies dans les rochers. J'ai eu beaucoup de chance en les photographiant.

Un peu plus loin sur la route, avant d'arriver à Standley Chasm, un kangourou est sorti sur la route devant la voiture. C'était un grand. Nous (et lui) avons eu de la chance qu'on ne l'a pas touché. On en a vu un autre le matin en quittant Glen Helen et aussi on a vu un dingo. Mais, voir ces animaux en plein jour c'est rare.

Stanley Chasm nous a rappelé étrangement Petra. On suit encore une rivière à sec. Le lit de celui-ci est bordé par une densité d'arbres, d'herbes et de plantes grasses tout le long et ne donne pas l'impression aussi sec que l'autre. D'ailleurs, à un point on croise un ruisseau avec de l'eau. C'était presque tropicale. On monte un peu dans un canyon de plus en plus étroit avant d'arriver à la brêche et puis on se retrouve entre deux murs au passage très étroit, mais à la sortie il n'y avait pas de mausolés comme à Pétra. C'était très beau.

Les aborigènes se décorent à l'ocre pour leurs cérémonies et nous avons pu voir un site, Ochre Pits (les mines d'ocre) sur la route. On n'a pas le droit de toucher, ni de ramasser, bien sur; c'est un site sacré. Mais c'est spectaculaire de voir ces arcs en ciel de pierre qui sont les différents couleurs d'ocre.

A Glen Helen, il y a encore une gorge avec une source d'eau permanente. Le lit de la rivière n'est pas sablonneux, mais caillouteux. Et encore, c'est cailloux n'ont aucune relation avec les pierres environnants. Il pousse une herbe très haute – si j'ai bien compris, c'est une herbe importée il y a longtemps pour nourrir les chameaux. A la gorge, il reste assez d'eau pour en faire une piscine, faire survivre 4 espèces de poissons, et nourrir au moins 3 canards (que nous avons vu). Paul pensait à Mexican Hat – un hôtel avec son bar et restaurant et son station service. La concurrence est à plus de 150 km à Alice Springs ou à près de 370 km à Kings Canyon.

Justement, Kings Canyon, l'arrêt suivant. Il y a moins d'arrêts en route. On a vu le kangourou du jour et le dingo, et plus tard, à l'hôtel, des traces dans le sable de maras (tout petits wallabies). Ce qui nous a encore une fois impressionné c'était la verdure. On nous a dit qu'il n'avait pas plu depuis novembre, pourtant il y a une verdure toute fraîche, des arbres dont les variétés changent à chaque vallée, des herbe, ces melons qui poussent au bord de la route. Partout le long de la route, des crottes – il y a une population animale considérable dans cette brousse – y compris de très gros, si on juge par leur déjections.

La route entre Glen Helen et Kings Canyon et presque entièrement en terre – sable et cailloux. L'effet de corrugation est indescriptible. On l'a déjà subit ailleurs, même sur des chemins chez nous, mais là, c'était pendant des kilomètres et kilomètres. Rouler sur les accotements plus sablonneux semblait plus confortable. De coup, la route est très large, car chacun cherche son confort de plus en plus sur le côté.

On s'est arrêté à Gosse Bluff (Tnorala); le cratère d'une comète qui à frappait la terre il y a 145 millions d'années. Au bout de tant d'années d'érosion, il ne reste plus grand chose ; nous étions comme dans une très large assiette à soupe bordé de montagnes.

The Outback, part 1

03/05/08

Someone should remind me to recommend to the travel agent not to have people arrive in Alice Springs on a Saturday or Sunday. I admit I feeling very lazy after the flight and wanted to rest a little before going out to explore. Getting from the airport to the hotel took no time at all. Within an hour of arrival we had recovered our baggage, picked up the car, found the hotel and were already sitting down for lunch. Then a rest, which was not a nap as I spent the time downloading photos from our cameras to the computer.

The flight from Adelaide was interesting. They say that the Aboriginal dreamings are maps in a manner of thinking – as if you were looking down at the terrain. Well, when you look down from the plane, you can see what they mean. The hills are dark, sort of a chocolate color. The dried up water holes and lakes are tannish. The earth is reddish, but in variations of red that look like stripes, but not straight stripes. Each tree appears as a single dot. Sometimes the dots are close together, sometimes far apart, but you can follow water (where there was water once upon a time) by following the density of the dots. The "river" systems actually look like trees. There is water occasionally, but I could not figure out where it was coming from.

Back to Alice Springs. When we left for a walk to the Aboriginal Cultural Center, it wasn't very late, but it turns out the center closes at 12 on Saturdays, so we would have never made it, even if we had rushed there from the airport. So, a quick stop at Woolworth's for some sun lotion and water and back to the hotel and time to write this.

(Daniel, on our little walk through town, I managed to take pictures of a variety of birds – the pink and gray ones I've been trying to catch since Inverness Park, a green and yellow one, and a strange kind of crested pigeon. I say pigeon, for lack of a better description. I think most of these birds are cuckatoos and although they look like pigeons, they sound more like parrots. When I get a chance to put some more pictures up on Picasa, I'll say so on the blog and you can take a look and perhaps tell me what they are.)

04/05/08

The dinner at the hotel last night was excellent. In fact, we have noticed, all of the restaurant meals we have had have been excellent. The wine last night, however, was pretty awful and that's the first time. Anyway, we don't quite understand why barramundi, the most Australian fish, should be so dominant on the menu in Alice Springs, which, as far as I know, is not famous for its fishing industry. Whatever the reason is, the barramundi was very good. It's a tasty fish, not insipid. Paul and I both had barramundi, but not prepared the same way. Mine was oven-baked with an almond crust. And for dessert, an apple and walnut crisp (crumble, sort of) with butterscotch sauce and vanilla ice cream.

In spite of the copious dinner last night, we decided on having a full breakfast this morning because we had no idea when or where we'd have lunch. And off we went into the great Australian emptiness. Except that it's not nearly as desert-like as we expected. In fact, after having been through the fire-afflicted Grampians and Flinders Chase and the drought-stricken over-grazed sheep and cattle farms, this is absolutely luxuriant. There are indications of fire, but not over so vast a territory, and not so recent. The mallee trees are almost grown back to their full height. The red gums (eucalyptus) are everywhere and look in excellent shape. There are grasses and bushes all over. It's very green – from a "new growth" green to gray, dusty green, to the brownish green of the end of the season. And this was basically uninterrupted from Alice Springs to our arrival here at Glen Helen.

We stopped along the way, of course. The first stop was just 17 km. from Alice Springs, at Simpsons Gap. This was a walk along a dry river bed – really dry, like the Todd river bed in Alice Springs that people use as a motorbike course. The rocks were beautiful: the dominant color here is red – all sorts of red. In the river bed, animals (probably a rock wallabies) had dug just a few inches and had found water – really amazing to see how close to the surface it was. There was a photographer setting up pictures of a girl on the rocks and he said to her that there was a wallaby on the rocks behind her. For his own good, he should not have said anything, because, of course, we wanted to see the wallaby and he wanted his model to take off her shirt. Good tourists that we are, we took our pictures of the wallaby and let him get on with his model. A few meters away was the end of the walk, where the cliffs close in on the gap and there is a permanent waterhole (more like a pond) in the river. The vegetation is lusciously green. On the way back, we saw that there were at least three wallabies up in the rocks and I was very lucky getting pictures of them.

A bit up the road, en route for Standley Chasm, we actually saw a kangaroo hop across the road. It was a big one, too. We (and he) are so lucky we didn't hit him. Standley Chasm is a privately owned affair, so you have to pay an entry fee, but the sight was well worth it. You go down a path along another dry river bed. (These river beds are light colored sand and stones, not at all the same as the surrounding rocks.) This one was not so dry and bare as the one at Simpsons Gap. There were lots of trees and grasses growing in it. Along the way, we could here running water and came across the creek, which must be the water supply for the concession stand. There are cactus-like plants that look like palmettos, butterflies, and other "new" flora. You have to climb up a few rocks before you get to the chasm, which reminded us very much as a miniature passage to Petra, except there weren't any magnificent mausoleums on the other side, just more towering rocks. It was beautiful.

After lunch at the concession stand (the big breakfast turned out to be not such a bright idea), we continued on towards Glen Helen. Neither of us was up to more walking, especially as the walks at the next few stops turned out to be from 1 to 3 km. and it was high noon and very hot. We did stop at the Ochre Pits. This is where Aborigines mined the ocher they use for their body decorations and dreamings. It is a sacred sight, so you are reminded not to touch, pick up, or take any ocher. (Terry, a painter would be very frustrated, but if you brought your own selection of ocher pastels and fly deterrent, you could sit there a while and paint it. You'd need a selection from white through yellow and different reds.)

At Glen Helen, there is a permanent watering hole at the Glen Helen Gorge. The river bed – again dry – is not sandy. It's all big pebbles – again nothing like the rocks around here. The river bed is mostly hidden by a very tall green grass. When you get to the watering hole, not 10 minutes from the motel, you see a big pond. It's big enough for swimming, for fish to survive droughts, and for ducks. Heaven knows how the ducks got here; there are only a few. The "resort" is stripped to bare essentials – well, bare by today's standard. The rooms do have showers and toilets and there is a laundry area. It's the only restaurant for kilometers, so we are a captive audience. It's also got the only gas station before our stop tomorrow, so they are guaranteed that we'll fill up. I'm going to stop now to admire the sunset.

05/05/08

Sunset admired – not as great as it looked like it was going to be. And we missed the sunrise this morning (good intentions only go so far), but the early sun on the cliff was beautiful.

Almost as soon as we headed out, we saw our kangaroo of the day hopping around in the brush. We also saw a dingo off the road, in the brush later on. What is most remarkable during the day is the vegetation. There is plenty of it. I was told they hadn't had any significant rain since November, yet there is a lot of "new" green. There are flowers, all kinds of grasses, varieties of trees that change from one side of a hill to another.

For our 367km. journey to Kings Canyon, the brand new paved road (sealed, for UK readers) ended after almost 50 and we were on a gravel/sand road for most of the way. It's a very wide road. I think that's because no one wants to drive in the worn down middle and so they have made the shoulders into passage ways. The corrugation is something else. To say it's bumpy is too kind. So the sandy shoulders seemed a better option, except for the swerving. It was hard to find the right speed – slowing down didn't help over the corrugation and speeding up was not great when you hit a hole in the sand.

We stopped at Gosse Bluff (Tnorala), the crater of a comet striking 145 million years ago. The very rough track took us right to the center of the worn down crater. We had a 360° view of mountains around us.

That was it for stopping, except to take pictures occasionally of the mountains, the green scenery, the termite mounds, the paddy melons that grow along the roadside. (It seems these paddy melons are either poisonous or just plain disgusting, depending on who's talking. Even the animals won't eat them, but we saw that they do break them up for the water content; they left plenty of droppings.

Speaking of droppings, they are evidence of the presence of lots and lots of animals that must be more nocturnal and in hiding during the day. Even very large animals, one suspects, from the size and quantity!

Saturday, May 3, 2008

Kangaroo Island

01/05/08

Wow! What an adventure. We were up at 5:30 to be down in the lobby just after 6 for our pick up. We were the lucky ones, the last to be picked up before heading to the bus terminal where we got our boarding passes for the ferry. The bus took us to the ferry, which was almost 2 hours away at the tip of the peninsula. Then, the ferry had to load up and we were finally off at 9. The crossing took a little less than an hour, so it was 10 by the time we got off and found our group. We are a small group – just us and a young Dane and, of course, our driver/guide.

When Flinders discovered Kangaroo Island (just before the French explorer, Nicolas Baudin), it was because his crew were starving and he found the meat supply so plentiful that he named it so. Once they had eaten enough, he climbed up Prospect Hill to see the prospects of the island and was disappointed to find it so narrow and so poor, not good for farming. Prospect Hill is really just an enormous sand dune with lots of bush. It's a hard enough climb with steps; it must have been really hard for Flinders.

Not far away is a lagoon named for a later adventurer who got separated from his group and was never seen again. They found his remains two years later and were able to identify him from his wrist watch. It's a beautiful lagoon, though.

We stopped at a eucalyptus distillery. This is a farm that re-discovered the benefits of eucalyptus distillation when the drought set in in the 1990s. They are the only ones doing it now, but at the beginning of the 20th century, it was a common occupation. The place smelled like Vicks.

But you come to kangaroo island to see the kangaroos, koalas, wallabies, etc. And there are plenty. I'm getting pretty good at spotting the koalas in the trees. We also went to seal beach, where the sea lions rest. They spend three days out at sea eating, then come to shore and spend three days sleeping. The pups are left alone on the beach while their mothers eat, but since there are no predators, they are safe. There are plenty of sea lions to watch.

There was another stop at the Little Sahara for snowboarding on the dunes. Well, we let the other two go snowboarding and we just walked in the dunes. The sand is very fine, white sand.

Everywhere you could see the effect of the fire from December, just five months ago. But, if you look at the ground level rather than the burnt tree tops, you can see the regenerated growth at the base of the trees. It really is remarkable.

We are on a low-budget tour. So we get to help out with meals and everything. Our room is fine for a night. We went for an after-dinner walk to find some wallabies, possums, and kangaroos and to admire the stars.

02/05/08

A second day on Kangaroo Island and more sights to see. Our retreat last night was a farm on the edge of Flinders Chase National Park. Most of the park burned in the fire in December. When we set out this morning, the sight was incredible. The fire in the Grampians dated from January 2006 and the one here from December 2007 – 2 years apart, really. It's amazing how fast the regeneration happens. We noticed the growth in the Grampians and, here too, the mallee trees have sprouted new branches at ground level. Our guide explained that this type of tree has an underground trunk and that the bushy growth we saw was new branches on the old tree. The tall branches that had all burned would end up falling after a few years and would be disintegrated by the termites. The taller trees have a different technique for immediate photosynthesis – they sprout leaves all over their trunks and branches. New branches will sort themselves out over the years. So, if you are looking at ground level, you see lots of green, but if you lift your eyes, it's mostly black. It's strangely beautiful.

Our first stop this morning was at "Remarkable Rocks" and they were. When the ground level was much higher, many millions of years ago, a volcano started pushing through. It was mostly granite (it would have changed to something else had there been an eruption.) and it formed a layered dome but never pierced the surface. As time went by, the surface eroded and today you have this dome solid granite dome that coming out of the sand. There were other rocks in the granite, heavier than the granite, and as they fell out, they left perfectly smooth concave imprints. We''d never seen anything like it before.

Weir's Point is near the lighthouse at the Cape de Couderic (many place names are French, named by Nicolas Baudin). This goes back to the beginning of the 20th century, when there were three families at the lighthouse – the keeper and his assistants and their families. A supply ship came every three months and they cut a passage in the cliff to winch the supplies up from the ship to the top. They finally had a dirt road cut through in the 1940s. Our guide explained that it used to be thought that lighthouse keepers went mad from solitude and difficult living conditions, but it has recently been discovered that it was due to the mercury used in the lighthouse, much in the same way mercury, which was used for hat forms, made hat makers crazy – mad hatters. Even the wives of the lighthouse staff went mad.

Below the lighthouse, there's are two islands and an arch that leads specialists to speculate that eventually there will be a third island. This is "Admiral's Arch" and it's the resting and breeding ground for the New Zealand fur seals. The sea lions we saw yesterday chose a wide, open beach in the sun. These seals prefer rocks. They are dark brown on dark brown rocks, so not too easy to see at first.

We also went for a walk in the forest, down to the river. The river is not full but with the nightly rains they've been having for the past few days, it's starting to flow better. This is when we got a closer look at the forest.

After lunch at the park's visitor center, we went to a fine, white sand beach. It looked like pictures of tropical islands, but the waves pounding about 100 meters off the beach made it look colder. Our guide and our Danish fellow tourist went for a swim. Paul and I were happy to watch them play.

We visited the Kelly Hill cave – a dry cave. You've got the stalactites and stalagmites and something unique to dry caves: helico something or other. These start out like stalactites but don't have enough water to sustain the dripping growth. They start to dry out and then when new water comes down, the capillary action pulls the growth upward or sideways.

A short stop in the main town of Kangaroo Island, Kingscote, which was the very first town in South Australia, marked the end of our trip. We watched the Australian pelicans get fed at 5:00. They are much bigger than the pelicans we've seen in Florida and prettier. They are mostly white, and their pouches are pinkish. The trees nearby were full of cuckatoos. After that, we went to the airport and caught a short fight in a tiny plane back to Adelaide. Tomorrow, we're off to Alice Springs.