Hong Kong nous a beaucoup plu. On a beaucoup marché dans Kowloon, où était notre hôtel, et à Hong Kong même. Le musée de Hong Kong est excellent. Il commence avec la création géologique du site et continue jusqu'à nos jours. C'est très complet, très facile à suivre, et bien intéressant.
Il pleuvait fort le samedi de notre séjour. C'était un typhon qui passait. Une déluge, plutôt. Mais cela ne nous a pas empêché de faire notre visite.
Dimanche, nous avons fait la découverte de l'ile de Hong Kong, du quartier des grands immeubles, aux niveaux moyens des immeubles d'habitation au Victoria Gap où on a une belle vue de toute la ville.
Lundi, nous avons poursuivi avec une visite à pied du quartier des antiquaires et le musée d'art. J'ai terminé notre visite à Hong Kong avec un massage aux pieds et "corps". Le corps, en fait, c'est le dos – juste ce qu'il me fallait. Notre vol pour Melbourne était tard – presque minuit.
Si on avait su que le vol pour Melbourne s'arrêtait à Adélaïde d'abord, on aurait peut-être organisé notre voyage autrement. Pas grave On est arrivé à Melbourne dans l'après-midi de mardi, le temps de faire une petite lessive et promenade de découverte vers le centre ville avant de récupérer notre nuit de sommeil perdue. Le lendemain nous avons pris le bus gratuit pour les touristes, qui fait un tour de la ville, le jardin botanique et nous a déposé devant le musée de Melbourne. Encore un musée bien fait pour une introduction au pays. Il y a une partie sur le développement de Melbourne et l'état de Victoria – la ruée vers l'or de 1852 et le reste. Il y a une section sur les arts des îles pacifiques, car bon nombre de résidants de Melbourne y sont originaires et désirent faire connaître leurs cultures – les différents types de bateaux, les masques, etc. Et il y a une grande section dédiée aux Aborigènes – comment leur loi doit être reconnu au même valeur que le droit commun anglo-saxon. Les peintures, originairement de sable coloré, par exemple, sont des images, de la cartographie des cheminements ("dreamings"). Les tribus ont des territoires, mais les blancs n'ont rien compris et ils se sont dit que les Aborigènes ignorait le propriété ou la notion de limites territoriales. Par exemple, la pierre très appréciée pour les outils vient d'une carrière contrôlée par tel tribu. Il faut leur permission pour avoir la pierre. Même chose pour les dessins qui expliquent les dreamings. Il faut être du tribu pour l'expliquer ou avoir leur permission pour la raconter. Les Australiens essaient de concilier les communautés après des années et années d'abus.
Le centre ville de Melbourne est tout petit mais la communauté urbaine est très vaste et comprend 2 millions de personnes.
Jeudi, on a prit la voiture et parti à l'aventure vers les Alpes Victorienne. Il faisait très sec – la terre est grise, broutait jusqu'au bout. Il y a des moutons et des bœufs partout. La Hume Highway était un peu monotone jusqu'à ce qu'on l'ait quitté pour prendre le chemin des villages "historiques". Beechworth est l'endroit où l'or fut découvert en 1852. C'était le début de la ruée. Le village vit encore. Ce n'est pas comme les villes d'or américaines dans le sens où, ici, ils ont tout construit en dure – en brique et en basalte.
On est arrivé assez tôt à Inverness Park, qui se trouvait être une ferme avec chambre d'hôte. Patricia, la maitresse de maison, nous a montrer les lieux. Avant que la sécheresse ne deviennent trop sévère, ils élevaient des bœufs "Highland". En effet, son mari, Matt, est Ecossais ! Ils n'ont plus de bétail. Il leur reste un élevage de chèvres cachemires. La tonte a lieu juste après le jour le plus court, donc début juillet, ici, mais cette année, ils ne tondront pas car les chèvres sont trop stressés par les conditions de sécheresse. Patricia et Matt furent de parfaits hôtes et Patricia nous a préparé un très bon diner.
Nous sommes repartis après un somptueux petit-déjeuner vers la route des villes historiques et vers les Alpes Victorienne. Là, dans les montagnes, on a vu un phénomène désolant : les arbres sont tous morts. Ils ne semblent pas être victimes d'incendie – ça on a vu aussi, plus loin – mais c'est terribles de voir ces troncs et branches dénudées et toute blanche.
La route a pris fin près de la mer à l'est de Melbourne, à Bairnsdale. Cette ville, un peu plus grande que la moyenne, a une rue principale très large avec les boutiques de chaque côté et les voitures garées en épi. Elle fait deux grandes patés de maisons de long. Il y a une paté de maison d'épaisseur de chaque côté de la rue principale. Nous avons pris une chambre (parce que nous n'avons pas suivi notre itinéraire d'agence qui nous aurait fait conduire presque 700 km dans une journée.) dans l'hôtel du commerce (Commercial Hotel) où on a très bien mangé le soir et la chambre était rudimentaire. En se levant le lendemain nous voulions payer et partir prendre notre petit déjeuner à la boulangerie, mais tous les issus étaient fermés. Une fille a finit par sortir de sa chambre et nous a indiqué la sorti des employés. On a mangé et quand on est revenu à 8h30, il n'y avait toujours personne pour nous présenter la note. Je leur ai laissé un petit mot avec la clé de la chambre et assez d'argent pour couvrir le repas plus un peu pour la chambre que j'ai glissé sous la porte de l'hôtel.
Pause pour encore une nuit à Melbourne et on a pris la route pour Adélaïde. Geelong, ville industrielle (grande usine de Ford) à l'ouest de Melbourne, est le départ de la route : Great Ocean Road. Il y a un musée de la laine, mais, contrairement au guide Lonely Planet, il est fermé le dimanche matin. Dommage. Il y avait une course de hors bords en route Et une assemblée de voitures anciennes. Paul a bien remarqué une vieille Simca.
La route suit la côte des surfeurs jusqu'à Apollo Bay. Le ciel était éclatant. C'était un changement de la brume de fumée des brulis qui couvrait Melbourne et cachait la vue dans les montagnes. Il avait plu la veille à Melbourne, nettoyant le ciel. Les vues des plages étaient spectaculaire. Nous étions loger dans un Bed & Breakfast luxueux au sommet de la colline au dessus de Apollo Bay. Dans la ville de Apollo Bay, c'était le dernier jour d'un festival de musique – du monde et de la musique folk, jazz sur la rue principale. Je n'ai pas pu résister de filmer un groupe qui chanter du Bob Dylan sur un rythme de jazz.
La côte de Apollo Bay à Port Fairy était encore plus spectaculaire ! D'abord on traverse un parc national, Otway National Park. C'est très vaste et varié. Nous nous sommes arrêtés à Maits Rest pour faire un court promenade dans le forêt humide. Pas vraiment tropicale, mais très humide. C'était une journée pluvieuse et venteuse. Cela n'empêchait pas de faire de petits promenades pour voir les sites impeccablement aménages. Otway Lighthouse est la phare qui domine ce point le plus au sud de l'Australie. Il y a aussi la station de télégraphe, créée pour faire le lien avec la Tasmanie par le câble sousmarin. Ce câble n'a résisté que 2 ans avant de casser et la station fut converti en station de signales par drapeaux pour les bateaux. Les bateaux échangeaient de messages avec la station qui transmettait les informations à Melbourne par télégraphe. Ainsi, on attendait les bateaux avec impatience.
En partant de la phare, nous avons vu un koala dans un arbre au bord de la route ! Et j'ai pu filmer un peu pendant qu'il mangeait, se grattait, se déplaçait, et dormait. Géniale !
Ensuite la côte est accidenté. Ce sont des falaises érodés par les vagues et la pluie. Le résultât est un ensemble de "tours" séparés de la côte. Un groupe s'appelle les Douze Apôtres. Plus loin c'est le pont de Londres. Ce pont était, jusqu'à 1990, encore attaché à la côte ; c'était un pont à deux arches. Puis, l'arche le plus près de la côte s'est effondré. J'ai pris plein de photos, y compris les panneaux explicatifs si quelqu'un prépare un exposé sur l'érosion côtière.
Après une nuit à Port Fairy, nous sommes montés vers le nord, vers les montagnes Grampians. La nous avons vu la dévastation de l'incendie de janvier 2006. La tous les arbres sont noircis. Beaucoup sont morts, mais beaucoup d'eucalyptus ont survécu et se régénèrent bien. Il pleut ces jours-ci mais ce n'est pas encore la fin de la sécheresse qui dure depuis 8 ans. Nous avons quittés les montagnes pour gagner la région viticole de Coonamarra, où nous avons passé la nuit.
Aujourd'hui, nous avons fait la route de Coonamarra à Adélaïde d'un trait (5 heures) afin d'arriver suffisamment tôt pour voire un peu la ville. On a visité le centre culturel Aborigène où on a vu une exhibition d'artistes contemporains.
Demain, départ avant l'aube pour Kangaroo Island.
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